FAQ
Les questions les plus fréquemment posées ont été regroupées sous forme de
population sur la situation actuelle à Fukushima, la sécurité alimentaire au Japon, la centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi de TEPCO, etc.
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L'accident et la réponse du Gouvernement
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Sécurité et situation à Fukushima
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Reconstruction de la préfecture de Fukushima
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Sécurité alimentaire et salubrité de l’eau dans la préfecture de Fukushima et sur tout le territoire japonais
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À propos de la centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi
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À propos de l'eau traitée par le système ALPS, le tritium et la surveillance
*Il est possible que certaines questions contiennent des termes que les personnes ayant des liens avec la préfecture de Fukushima peuvent juger désagréables.
Ces questions ont été constituées à partir des interrogations sincères concernant Fukushima qu’un grand nombre de personnes non-japonaises avaient formulées dans le questionnaire préliminaire réalisé par l'Agence de reconstruction. L’objectif est d'aider les personnes étrangères à rechercher et trouver des informations. Merci de votre compréhension.L'accident et la réponse du Gouvernement
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Q.
Seules certaines régions du pays ont des débits de dose légèrement élevés, mais ces taux diminuent d'année en année.
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Q.
Les débits de dose ambiants sont mesurés dans 4 383 endroits à travers le Japon, dont 3 626 au sein de la préfecture de Fukushima. Les mesures sont publiées en temps réel sur le site Internet d’une agence gouvernementale et mises à jour toutes les 10 minutes.
Sécurité et situation à Fukushima
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Q.
Il est possible de vivre normalement dans 97,6 % de la préfecture de Fukushima, qui compte aujourd'hui environ 1,82 million d'habitants.
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Q.
Des restrictions d'entrée ont été instaurées dans certaines zones. Toutefois, ces zones sont aujourd’hui beaucoup moins nombreuses qu’au lendemain de la catastrophe.
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Q.
Les gens peuvent vivre normalement dans la majeure partie des régions de la préfecture de Fukushima. Les zones de retour difficile, dont l'accès est limité, ne représentent que 2,4 % de la superficie totale de la préfecture.
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Q.
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a mené des examens sur place et a constaté que la situation à la centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi était stable. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) et le Comité scientifique des Nations Unies pour l'étude des effets des rayonnements ionisants (UNSCEAR) ont évalué l'impact de l'accident et ont conclu qu'il était peu probable que des effets sur la santé dus aux rayonnements ionisants soient perceptibles.
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Q.
Des travaux de décontamination ont été mis en œuvre dans certaines zones et sont aujourd’hui entièrement achevés, à l'exception des zones de retour difficile.
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Q.
Les niveaux de radiation dans les principales villes de la préfecture de Fukushima ne diffèrent pas de ceux de Tokyo ou d'autres grandes villes du monde.
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Q.
Certaines zones dont les niveaux de radioactivité sont quelque peu élevés sont soumises à des restrictions d’accès.
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Q.
L'exposition aux rayonnements ionisants n'a pas causé d'effets indésirables sur la santé de la population, et compte tenu des niveaux d'exposition aux radiations observés après l'accident, il est peu probable qu'elle en cause à l'avenir.
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Q.
Compte tenu des niveaux d'exposition après l'accident, il est peu probable qu'il y ait une augmentation des cas de cancer.
Reconstruction de la préfecture de Fukushima
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Q.
Des initiatives de reconstruction sont en cours, notamment dans les communes situées autour de la centrale nucléaire. Le « Cadre pour l'innovation côtière de Fukushima » fait également partie des projets actuels.
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Q.
De plus en plus de touristes japonais et étrangers visitent Fukushima à mesure que les travaux de reconstruction progressent.
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Q.
Fukushima compte de nombreuses zones et attractions populaires. Les principaux attraits de la préfecture sont sa richesse historique, sa beauté naturelle, ses sources thermales apaisantes et ses délicieux mets.
Sécurité alimentaire et salubrité de l’eau dans la préfecture de Fukushima et sur tout le territoire japonais
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Q.
Les normes de sécurité alimentaire au Japon sont parmi les plus strictes au monde. Elles s'appliquent aux produits alimentaires de tout le pays, y compris ceux en provenance de Fukushima. Les aliments japonais sont soumis à des inspections avant leur mise sur le marché. Seuls les produits avec un résultat conforme aux normes sont considérés comme sûrs et propres à la consommation.
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Q.
Des contrôles sont effectués de manière appropriée, et ce sur la base des directives nationales. Ces directives ont été examinées, approuvées et bien accueillies par les organismes internationaux.
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Q.
Oui, elle est sans risque et propre à la consommation.
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Q.
Ces dernières années, pratiquement aucun produit alimentaire n'a dépassé les limites maximales de radionucléides autorisées par le Japon, dont les restrictions sont les plus rigoureuses au monde.
À propos de la centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi
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Q.
Il existe des différences majeures entre les deux accidents. Les rejets radioactifs dans l’atmosphère après l'accident de Fukushima-Daiichi ont été plus faibles que lors de la catastrophe de Tchernobyl, et il a été démontré que l'exposition aux radiations n'a pas eu d'effets néfastes sur la santé.
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Q.
Des débris de combustible nucléaire subsistent à l’intérieur de la centrale mais de l'eau de refroidissement est introduite en continu dans les réacteurs afin de les maintenir stables.
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Q.
Oui, l'Agence internationale de l'énergie atomique a mené quatre examens.
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Q.
Les travaux de démantèlement devraient durer entre 30 et 40 ans.
À propos de l'eau traitée par le système ALPS, le tritium et la surveillance
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Q.
Une eau traitée par le système ALPS est une eau contaminée qui a été filtrée afin de réduire les quantités de radionucléides à des niveaux inférieurs aux limites réglementaires. L'eau contaminée contient des matières radioactives. Elle a été contaminée après avoir été en contact avec des débris de combustible dans le bâtiment du réacteur. Cette eau est traitée à l'aide de système avancé de traitement des liquides afin de réduire les quantités de radionucléides, à l'exception du tritium, à des niveaux inférieurs aux limites réglementaires.
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Q.
Le rejet des eaux traitées par le système ALPS est nécessaire afin de libérer de la place sur le site et de poursuivre les travaux de démantèlement en toute sécurité et dans les meilleurs délais. L'espace sur le site est limité et doit être entièrement exploité. Cela comprend la surface sur laquelle les réservoirs de stockage sont construits.
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Q.
Il est technologiquement possible d'évacuer l'eau en toute sécurité, mais la décision de la stocker sur place a été prise en tenant pleinement compte des répercussions sociales potentielles et des atteintes à la réputation que certaines actions futures pourraient engendrer.
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Q.
Environ 70 % de l'eau stockée dans les réservoirs contient des matières radioactives autres que le tritium, à des concentrations supérieures aux niveaux réglementaires. Avant d'être rejetée dans la mer, cette eau sera retraitée jusqu'à ce que la concentration de ces autres substances soit ramenée en dessous des seuils réglementaires.
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Q.
Qu'est-ce que le tritium ? Le tritium (hydrogène-3) possède les mêmes propriétés chimiques que l'hydrogène et est naturellement présent dans l'environnement.
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Q.
Le rayonnement bêta émis par le tritium étant extrêmement faible, il n’est pas dangereux, à condition de respecter les normes réglementaires.
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Q.
Non, le tritium ne s’accumule pas dans les organismes.
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Q.
Lors du rejet de l'eau traitée par le système ALPS, des organismes compétents effectuent une surveillance de l'eau de mer et des produits marins prélevés à proximité de la centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi afin d'étudier les niveaux de tritium et autres matières radioactives. Les résultats de ces tests sont ensuite communiqués et partagés en ligne.
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Q.
Si la surveillance de la zone maritime locale indique que l'eau rejetée n'a pas été suffisamment filtrée ou autre, le processus de rejet sera immédiatement suspendu.